Blason

Les armes du Club

La genèse

 

Le blason est le fruit d’une co-création entre trois maîtres français qui, sensibles aux valeurs portées par le Club, nous ont fait l’honneur de mettre leurs talents et leurs cœurs au service de ses idées. Les armoiries ont été dessinées par l’héraldiste Laurent Granier. L’équilibre intrinsèque du blason résulte d’un dialogue de l’artiste avec un autre artiste, Alain Hérou, maître archetier de renom et magicien de l’harmonie parfaite, afin que le premier puisse retranscrire fidèlement notre vision par le trait. Les armes du Club devaient ancrer solidement son identité dans le présent, mais aussi le faire rayonner dans le futur par son pouvoir d’attraction. 

Le blason, matérialise la philosophie qui sous-tend son action. Il symbolise le partage et l’harmonie entre la France et la Chine en associant des symboles des deux cultures dans une complémentarité idéale. Les éléments de sa construction s’inscrivent dans un cercle vertueux, où l’espace se divise en deux parties égales, qui s’imbriquent dans un équilibre parfait à partir d’un point central. Dans la tradition chinoise, la carpe est signe de prospérité. La pivoine, fleur nationale de la Chine, représente l’élégance. Ici, elle prend racine dans le prestige français, matérialisé par le château, qui est le cadre d’un esthétisme raffiné, emblématique de l’art de vivre en France. La grappe de raisin figure un savoir-faire français d’excellence. Les clefs sont les attributs de la propriété et ouvrent les portes sur de nouveaux horizons, où la France et la Chine s’apportent mutuellement des solutions. Chacune des deux clefs est reliée par un pampre de vigne à la grappe pour engendrer une joyeuse convivialité.

Puis, pour donner corps au blason, il fallait passer du dessin à l’objet. Alain Hérou, expert dans la fusion des métaux, a fondu, martelé, tourné, façonné l’or, pour créer un médaillon. Nathalie vient d’une famille de marins bretons, dont les ancêtres portèrent leurs voiles jusqu’en Chine. L’ambition du Club est de faire naître des liens en créant des ponts d’un bout à l’autre de la terre d’Eurasie. Aussi, de petits objets personnels en or qui les accompagnèrent dans leurs pérégrinations maritimes furent fondus et liés à l’or d’apport, afin d’y imprimer une mémoire et vibratoirement de donner l’envie du voyage de la Chine vers la France, et vice-versa

Enfin, vient le moment de la gravure, puisque l’empreinte permet d’inscrire une histoire dans le temps et de la transmettre. Gérard Desquand mit son art au service du ClubMaître d’art graveur, précédemment Président de l’IMNA (Institut des Métiers d’Art de France) et des Grands Ateliers de France, Il se considère comme un « passeur de mémoire » et se consacre à la transcription de "l’empreinte" dans la matière, en gravant notamment de sublimes sceaux-cylindres, inspirée par le potentiel esthétique et narratif de cet objet né au IV millénaire en Mésopotamie. Il a gravé, entre autres, un sceau-cylindre pour Vacheron Constantin, célébrant 260 ans d’horlogerie autour de l’histoire de la Maison. Tel un symbole d’éternité faisant le lien entre histoire et perspectives, la gravure achevée le blason allait pouvoir rayonner. 

Les armoiries du Club des Châtelains Chinois de France sont une marque déposée en France et en Chine. Nous exprimons nos chaleureux remerciements à ces trois artistes et vous invitons  à faire plus ample connaissance avec eux en suivant les liens ci-dessous. 

 Pour aller plus loin 

 
 
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